LE BILAN (Radio edit)歌词由Anastaz&Swedy演唱,出自专辑《LE BILAN》,下面是《LE BILAN (Radio edit)》完整版歌词!
LE BILAN (Radio edit)歌词完整版
Regarde nous
Déjà 70 ans
Abimés par le temps
On file aussi vite que le vent
Jeunesse ardente
Pas de réseau pour draguer la gente
Liberté s’évente
Adossés sur une chaise pliante
Je me remémore
Les plages d’Alicante
Regarde nous
Maintenant
Comme deux vieux croulants
Esprit vif
Mais traités comme patients
Nous traitant de mourants
Est ce là ce qu’on attendait tant?
Comment veux tu
Qu’on dresse le bilan
N’oublie pas tes médicaments
Histoire de dormir en marchant
On était jeune et libre
De petit à grand
Victimes d’enfermement
En attente d’enterrement
Houlalala, toutes ces années résonnent
Tous ces jours où tu charbonnes
Une retraite qui étonne,
aurais-je pu changé la donne?
Car je n’ai plus la santé, oui je n’ai plus le contrôle
Houlalala, trop d’images papillonnent
Voyage dans les neurones,
cloué dans sa zone
Dans cette cage trop de murmures bourdonnent,
Tout espoir s’écroule
La vision attristée,
D’une vie dévouée,
Sans récompense à la clé (Ooh)
On a affronté les épreuves du temps,
Des hauts, des bas, mais toujours suivi le vent
Regarde nous, laissés de côté,
Toujours la corde au cou,
Même notre épargne est taxée,
Invalides, bien trop de rides,
Plus de relations, coupés du monde,
Nous voici à la dérive
Les bras m’en tombent,
Regarde ces proches ont déjà creusé nos tombes,
Moi qui aurait voulu tant sauver ce monde,
Me voici faire partie de cette hécatombe
Houlalala, toutes ces années résonnent
Tous ces jours où tu charbonnes
Une retraite qui étonne,
aurais-je pu changé la donne?
Car je n’ai plus la santé, oui je n’ai plus le contrôle
Houlalala, trop d’images papillonnent
Voyage dans les neurones,
cloué dans sa zone
Dans cette cage trop de murmures bourdonnent,
Tout espoir s’écroule
Pour les papis, pour les mamies,
Toutes les mains en l’air
Ceux qui ont tant donné
Ainsi qu’à reconstruire l’après guerre
Personnes dans l’oubli
Ceux qui ont fini pensionnaires
Délaissés, maltraités,
Manque de respect, presque tortionnaires
Ancien hippies
Finissent non décisionnaires
Les victimes de maladies,
de ces dérives sociétaires
Laissés dans le mépris
En quête d’un peu d’humanitaire
Plus de décence, pour la reconnaissance
Houlalala, toutes ces années résonnent
Tous ces jours où tu charbonnes
Une retraite qui étonne,
aurais-je pu changé la donne?
Car je n’ai plus la santé, oui je n’ai plus le contrôle
Houlalala, trop d’images papillonnent
Voyage dans les neurones,
cloué dans sa zone
Dans cette cage trop de murmures bourdonnent,
Tout espoir s’écroule