Morphée歌词由Opuscules演唱,出自专辑《Présages (Explicit)》,下面是《Morphée》完整版歌词!
Morphée歌词完整版
J'ai bien les paupières closes, mais pas moyen de fermer l'oeil
Quand cette vile prose s'impose les moutons restent sur le seuil
C'est par une nuit d'encre que s'encrent mes feuillets
Le jour je suis un cancre, la nuit je grave des mots désuets
Les maux immondes du monde abondent mon sang d'encre
Dans mon antre ils m'inondent m'exhortent à en être le chantre
Cette pièce aveugle devient alors mon sanctuaire
Clairvoyant sur le monde, dans une boule de nerf cochléaire
Et le lendemain de bon midi je me réveille
Le suaire encore sombre de la sueur de la veille
Je suis comme la pythie, qui s'extrait de son temple
Les yeux injectés de sang et les oreilles injectées de samples
Je n'ai plus aucun rêve, je fais seulement des songes
Mais sans aucune trêve, lui nous drape de mensonges
Il est bien plus confortable de vivre les yeux fermés
Je préfère me morfondre que céder aux bras de Morphée
Je me sens comme Orphée revenant des Enfers
Nul besoin de me retourner pour savoir qu'ils veulent me défaire
Elle peut bien être écrite, leur parole est volage,
Ils s'érigent en saints, mais ont un appétit anthropophage
Ils veulent faire de la mort notre seule préoccupation
Le salut de nos âmes, chantage pour notre abnégation
Tous ceux qui croient en Eux se bercent d'illusions
Tous ceux qui ne croient en rien en deviendront les pions
Leur élite à la botte, veut que tu aies un fil à la patte
Mais quand elle n'a plus la cote, voudrait garder tes cordes coites
Rien ne sert de débattre avec ces chefs de sac et de corde,
Une laisse ou une corde au cou sont les seules options qu'ils t'accordent
Je n'ai plus aucun rêve, je fais seulement des songes
Mais sans aucune trêve, lui nous drape de mensonges
Il est bien plus confortable de vivre les yeux fermés
Je préfère me morfondre que céder aux bras de Morphée
Ma plume est sombre, face à l'éternel
Formée à en faire refluer la morphine,
Aphorismes déformés, réformé ou formel,
Morphée ne m'enveloppera pas de ses ailes assassines
Un fléau polymorphe, un oiseau de malheur
Un tyran sanguinaire, un gourou séducteur,
D'intime en sectaire, d'idéalisme en intégrisme
Celui qui ferme les yeux ne verra plus qu'obscurantisme
Ne te laisse pas embrasser par les bras de Morphée
Leur étreinte hypocrite ne servirait qu'à t'oppresser
Il t'endort, te soutient, avant de réclamer son dû :
Que tu gardes les yeux fermés sur les hérétiques qu'il a pendu
Je n'ai plus aucun rêve, je fais seulement des songes
Mais sans aucune trêve, lui nous drape de mensonges
Il est bien plus confortable de vivre les yeux fermés
Je préfère me morfondre que céder aux bras de Morphée