Le Corbeau歌词由Antilopsa演唱,出自专辑《Le Corbeau》,下面是《Le Corbeau》完整版歌词!
Le Corbeau歌词完整版
On a les mêmes douleurs
Les mêmes rêves jusqu’à Marseille
On vit, on naît, on meurt
Au mieux on nous incarcère
Le film de nos vies, moteur action est truqué
Ligne d’horizon cimentée
Parents, vies compliquées
La rétine et le fond de l’âme
Est obscur souvent triste
Les futurs jeunes sans emploi
Tombent dans l’obscurantisme
La capitale du crime
Je n’ai pas grandi dans l’Ariège
Chaque sourire est un trompe-l’œil
Autour y a un tas de pièges
Oppressant est le présent
Voir le passé s’effacer
Les parents en dépression
Un fils, loi outrepassée
Derrière les barreaux tu vois
Tu sens le poids des saisons
Ne compte pas sur leur politique pour prendre de bonne décision
De Paname, Vitry sur Seine à la Cité Phocéenne
Ils font aucune différence pour eux on est tous les mêmes
Je perds le contrôle de ma vie complexe comme une Tesla
Si tu restes là prends mon texte comme du zetla
Le moral ils nous plombent
Dur de vivre libre comme la Colombe
Il n’y a que la pénombre
Pour moi qui aie la peau sombre
Mais depuis toujours tout le monde souffre Tout le monde à mal
Et les larmes coulent sur les joues
Tombent dans un canal
Rien n'est moins sûr et certains sont tombés dans l’ivresse
A tenter de refaire le monde avec une Guinness
Et personne n’écoute personne
Ouais tous à la ramasse
À bout portant l’espoir se fait Shooter au Famas
Centre d’imagerie médical tortueux récital
Le feu dans les quartiers comme dans la cathédrale
Hors de contrôle les murs d’une geôle
Jamais la vie est drôle
À part sur une roue arrière à faire chier tout le people
Besoin d’évasion ouais vas-y
De nouvelles visions
Autour de nous que des ruines
Un monde en perdition
Je fais de mon mieux pour que chaque pas soit sur le droit chemin
Que les petits frères et sœurs
Ne meurent pas étrangement
Ouais mais franchement ce n'est pas une vie
Où tout ça mène
On connaît peu l’amour fou
On connaît plus la haine
Des feux d’artifice et la pénombre est dévoilée
Business obscur dans une cage d’escalier
Y’a plus d’écoliers shouff y a que des tauliers
A maronner sur le son de bons mauvais paroliers
Je viens d’endroits durs que l’on ne dit pas sûrs
Les aides-soignants ont déserté le dispensaire
J’ai tellement de maux que je n’arrive plus à contrôler
Espère que la nuit sera bien noire
Elle seule peux me consoler
Tous les doigts dans la prise et les pieds dans la crise
Y a des traces de fascisme, des pensées prédatrices
Et je me bats chaque jour de ma vie c'est moi contre eux
1 milliard de m.o.t.s pour narrer nos contrées
Et la colombe se fait shooter pendant que je cogitais
L’actualité en chasse une autre y a plein de morosités
Les parcours sentent le feu depuis l’adolescence
Une tête de mort, schéma tableau est en arborescence
Et l'asphalte, le bitume donne des hémorroïdes
A force d’avoir le cul à terre, pété comme un droïde
Oh no ! Ce n'est jamais bueno
Toujours les pieds dans le fuego
Donc j’agis comme un pyromane
La prairie et un mégot, amigo
Je fais mon job : écrire toute l’année
Envie de tout cramer
Arrache l'arceau et tout le panier
Motivé comme un Kenyan
Victoire au bout de la course
Dédicace aux étudiants qui n'ont pas gagné la bourse
Les mamas et les darons qui nettoient vos bureaux
L'esclavage il est moderne partout y a les bourreaux
Donc je te rap comme je veux untel ou bien autrui
Là où tout se joue si peu gagnerons à la loterie
Et le mal une aire ouverte destination finale
Trahit par un projectile et empreinte digitale
Se faire du mal fait du bien à leurs statistiques
Ambiances très mystiques mais j’atterris dans l’artistique
Je ne serai pas le mouton dans la prairie crasseuse
Même si la chance est capricieuse j’ai ce qu’il faut, j’ai valseuses
Je fais un doigt à la marine sous un ciel bleu
Mémoire d’anciens Africains et d’anciens Reubeu
Qu'est-ce que tu deviens ?
Je ne suis plus le même
Puisqu’il faut que je réponde
Des litres d’encre ont coulés, ont passé sous les ponts
Vivre libre est un luxe et on y prétend tous
Et pendant la course y a toujours les traîtres en douce
Car souvent véracité également voracités
Des destinées parasitées par tant d’atrocités
Parfois je regarde les étoiles, j’avoue mon cœur est triste
Encore une nuit à cogiter, me noyer dans les pistes
Les symboles de paix et les sentiments d’injustices
Dans le capharnaüm il y a rarement d’armistice
J’ai des potos de partout
On n'a pas les mêmes couleurs
On a mangé les mêmes grecs, connu les mêmes douleurs
Mais le temps crée les distances alors on s’éloigne
Sous un ciel gris bleu ma rétine en témoigne
Personne ne viendra à la rescousse
Moi je vous représente tous
Persécution des sons
Déçu tu peux resucé ton pouce
Alors comprends nous bien
On ne sera pas des victimes
Si on réclame le dû c'est que cela est légitime
Le pays va mal, esquinté en sale état
Mes pensées vont aux morts, aux proches, à nos soldats
Donc j’irai au bout autour de moi ça sent la pisse
En quête de peut-être un peu d’espoir vogué comme dans One Piece
Au fond de moi jamais lâcher l’affaire toujours y croire
Briser le sortilège, coincé dans un foutu miroir
Ouais je connais la chanson de Zemmour, Marine à Mélenchon
Depuis le début aucun débat que des couplets tranchants
La passion et l’amour du Molière, du Rocancourt
En bas des pyramides la misère des blocs en tour
Et je prie, Dieu chaque jour me lave de nos péchés
Mon parcours est ébréché beaucoup sont embrochés
Intérieur appel du mal ou d’un dieu rédempteur
Les souffrances ou les silences sont comme des pieux dans le cœur
Alors dis-moi où et comment croiser la colombe ?
Tant qu’il n'y aura pas la paix, ma lame sera toujours féconde
Pas tomber dans le panneau
Je suis Mc comme Soprano
C'est du rap ou Joe Hisaishi devant son piano
Rien de marrant, on a les pieds au bord du précipice
Mais il m’en faut plus que ça moi pour que le temps m’épuise
Chaque jour un recommencement
Toujours les mêmes combats
Un peu plus près des étoiles mortes et le fait de naître en bas
Je garde espoir, un jour ou l’autre s’atténueront nos peines
Mais pour l’instant je vois que des maux qui alimentent nos haines