Les Champions/Tennis métaphore歌词由Charlelie Couture演唱,出自专辑《CASQUE NU (Explicit)》,下面是《Les Champions/Tennis métaphore》完整版歌词!
Les Champions/Tennis métaphore歌词完整版
Athlètes dans leur sphère concentrés sur eux-mêmes,
Champions solitaires, plein de mystère,
Ils visent une même cible qui semble inaccessible,
Ils se dépassent dans l’effort pour un fantasme en or.
Aller/ retour, de long en large sur les courts,
Ils poursuivent un même rêve qui rebondit sans trêve,
Dévoués à leur passion, ils s’entraîneraient nuit et jour,
Par fierté ou pour leur nation, ils se motivent encore et toujours.
Les uns parlent du plaisir de gagner une compétition,
D’autres additionnent les points, ou recomptent le pognon,
Ils sont que ce qu’ils sont, tantôt merveilleux,
Tantôt un peu cons ou très ambitieux…
Attachés à l’attaque, ou défoncés en défense,
Volleyeurs naturels, ou joueurs de conscience,
Sur terre battue, sur gazon, sur la moquette, ou le goudron,
Ils incarnent les idoles, tantôt ange ou démon.
Un jour l’un d’eux m’a dit: « C’est comme la vie en général
Garde à l’esprit la balle dans le cœur du tamis
Toujours en mouvement, vers l’avant, respire à fond et serre les dents
Respecte l’autre et n’oublie pas: Depuis Mathusalem, ton pire ennemi c’est toi-même. »
Grands oiseaux en short, migrateurs sans escorte,
Jeunes filles aux poignets de fer qui parfois se laissent faire par des amis-entraîneurs ou drôles de managers, qui remplacent leur famille,
Qui les rassurent ou les étrillent.
Adolescents exigeants ou capricieux souvent, ils se videraient de leur sueur pour être le meilleur
Donner tout ce qu’on a, se sortir les entrailles, tant de sacrifices, pourquoi?
Pour gagner une médaille?
Non, plus que la gloire, au-delà de la victoire, la plus belle récompense que chacun espère en silence, c’est pouvoir un jour lever les bras devant son pays, devant les médias, ou simplement…
Devant son papa !
mais d’ici là…
Un jour l’un d’eux m’a dit: « C’est comme la vie en général
Garde à l’esprit la balle dans le cœur du tamis
Toujours en mouvement, vers l’avant, respire à fond et serre les dents
Respecte l’autre et n’oublie pas: Depuis Mathusalem, ton pire ennemi c’est toi-même. »
Lyrics by CharlElie COUTURE
éditions Flying Boat
extrait du disque « Casque Nu » enregistré à Chicago 1997