笨小笨Paris agonisait歌词由Coko演唱，出自专辑《La commune refleurira》，下面是《Paris agonisait》完整版歌词！
Paris agonisait歌词完整版
Paris agonisait, sans une plainte. Les boutiques ne s'ouvraient plus, les rares passants ne rencontraient plus de voitures, dans les rues d茅sertes. On avait mang茅 quarante mille chevaux, on en 茅tait arriv茅 脿 payer tr猫s cher les chiens, les chats et les rats. Depuis que le bl茅 manquait, le pain, fait de riz et d'avoine, 茅tait un pain noir, visqueux, d'une digestion difficile ; et, pour en obtenir les trois cents grammes du rationnement, les queues interminables, devant les boulangeries, devenaient mortelles. Ah ! ces douloureuses stations du si猫ge, ces pauvres femmes grelottantes sous les averses, les pieds dans la boue glac茅e, toute la mis猫re h茅ro茂que de la grande ville qui ne voulait pas se rendre ! La mortalit茅 avait tripl茅, les th茅芒tres 茅taient transform茅s en ambulances. D猫s la nuit, les anciens quartiers luxueux tombaient 脿 une paix morne, 脿 des t茅n猫bres profondes, pareils 脿 des faubourgs de cit茅 maudite, ravag茅e par la peste. Et, dans ce silence, dans cette obscurit茅, on n'entendait que le fracas continu du bombardement, on ne voyait que les 茅clairs des canons, qui embrasaient le ciel d'hiver.
Tout d'un coup, le 29 janvier, Paris sut que, depuis l'avant-veille, Jules Favre traitait avec M De Bismarck, pour obtenir un armistice ; et, en m锚me temps, il apprenait qu'il n'y avait plus que dix jours de pain, 脿 peine le temps de ravitailler la ville.
C'茅tait la capitulation brutale qui s'imposait. Paris, morne, dans la stupeur de la v茅rit茅 qu'on lui disait enfin, laissa faire. Ce m锚me jour, 脿 minuit, le dernier coup de canon fut tir茅.
