笨小笨Les bijoux歌词由Cordier演唱，出自专辑《XIX (Du poison de Baudelaire aux alcools d’Apollinaire)》，下面是《Les bijoux》完整版歌词！
Les bijoux歌词完整版
La tr猫s-ch猫re 茅tait nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n'avait gard茅 que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.
Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de m茅tal et de pierre
Me ravit en extase, et j'aime 脿 la fureur
Les choses o霉 le son se m锚le 脿 la lumi猫re.
Elle 茅tait donc couch茅e et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d'aise
A mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.
Les yeux fix茅s sur moi, comme un tigre dompt茅,
D'un air vague et r锚veur elle essayait des poses,
Et la candeur unie 脿 la lubricit茅
Donnait un charme neuf 脿 ses m茅tamorphoses ;
Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,
S'avan莽aient, plus c芒lins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos o霉 mon 芒me 茅tait mise,
Et pour la d茅ranger du rocher de cristal
O霉, calme et solitaire, elle s'茅tait assise.
Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, le fard 茅tait superbe !
Et la lampe s'茅tant r茅sign茅e 脿 mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre !
