L’inuit歌词由Féloche&Hippocampe Fou&Lucas Dorier演唱,出自专辑《L’Odyssée d’Hippo》,下面是《L’inuit》完整版歌词!
L’inuit歌词完整版
Je viens de loin comme toi.
Et il y a quelques années avec les miens...
Je m'y revois.
C'est comme si j'y étais.
Une sublime aurore boréale
Effleure de son voile de mousseline mon regard.
Nous avançons dans ce désert de glace, sans nourriture, hélas,
L'hiver, les proies se font rares.
Le froid engourdit mes membres, mes forces ont pris la fuite.
Des flocons perlent sur mes cheveux de cendre.
Je ne suis que le fossile d'un chef inuit.
Mes pieds chuchotent à mes bottes en peau de phoque
Des épopées d'une autre époque
Où j'étais vif, souple et imprudent.
Maintenant, je ralentis mon groupe, je suis trop lent.
Mon reflet me dévisage.
Chaque soir la vieillesse me donne le sein.
Mes regrets m'apparaissent comme des mirages.
Mon histoire touche à sa fin.
J'ai appris à mes enfants à construire des igloos,
À chasser le morse et le caribou.
Mais leur estomac noué prédit que dans très peu de temps,
Ils m'abandonneront devant la porte du néant.
Et ils m'ont abandonné, sur un bout de banquise.
Le bout de banquise a fini par fondre et,
Comme par miracle, j'ai flotté.
J'ai flotté des mois entiers voire des années.
Jusqu'au jour où un pêcheur m'a sauvé.
Cet homme m'a recueilli.
Il a partagé ses repas et sa hutte avec moi.
Un matin, il est parti pêcher.
Seul son corps est revenu.
C'est pour cet homme que l'on chante aujourd'hui,
Pour ce fils qu'une mère ne reverra plus
Tu cherches une réponse ?
Tu la trouveras, tout en haut,
Au sommet de l'Everest.