Insomnie歌词由Xavier Roumagnac Eklectik Band&Le 4P演唱,出自专辑《Lendemain》,下面是《Insomnie》完整版歌词!
Insomnie歌词完整版
Bienvenue chez moi, je cherche la paix nocturne depuis des décennies
Mon cerveau, perpétuelle effervescence, s'éveillent mes sens mais trop d'images
sans dessus dessous brouillent le sens
De mes pensées
Un jour on m'a dit de compter les moutons
Il y a certaines nuits où j'atteins les millions
Les jours sont longs, mon esprit en voyage
Accompagné de mes valises qui noircissent mon visage
Des neurones qui ne ventilent plus sous le vent de lune
C'est la raison qui se disperse sous les rayons de soleil
L'entrée dans le rêve, mécanisme fin dont je suis l'otage
Où est ce marchand de sable qui jette ses grains dans l'engrenage
Une grenade pour soulager ma boîte crânienne
Connaître le repos et le bonheur d'une nuit pleine
Assommé aux somnifères et autres pilules
Je vous présente l'avaleur de bitume dans le Paris qui pullule
Dans le Paris qui pullule
Mois de novembre de merde
Chaque année c'est le même problème
Le mois des morts ça ne m'étonne pas le onzième respire pas la vie
Les feuilles décédées tombent des arbres, pourrissent dans le caniveau
On marche les pieds trempés moral au plus bas niveau
Le crachin mollarde des heures durant sur les piétons courageux
Qui survivent sur le ciment
Tout est gris
Les jours sont courts le peuple est triste dans les troquets
Ils ont payé leurs impôts et lâchent une autre taxe dans les bistrots
720h, 30 jours à tenir avant Noël et son bonheur
Avant les bonnes années les confettis, la bûche et les liqueurs
Ça va consommer sans compter pour ceux qui peuvent
Et s'effondrer sans compter pour ceux qui pleurent
Le vieux barbu ne passe pas dans toutes les chaumières
Il évite de prendre froid dans les foyers sans vraie chaudière
Le mois de novembre nous jette à la gueule les écartés du système
Qui se réchauffent dans les couloirs du métro de la parisienne
Du métro de la parisienne
Certains jours je me sens juste un être anonyme au milieu d'ces usagers
Ces heures où la vie est fade, l'amour en panne
Rêve de partir en exil le coude sur sky dans ce métro de Panam
Ces jours où l'archi intérieur tombe en déconfiture
Où on aime personne, on mettrait bien tous ces cons en friture
Ces jours où les rêves d'une vie s'anéantissent
Où on se sent seul démuni où on a peur on se punit
Là où ce qui me sort de ma torpeur c'est cette odeur de pisse
C'est dans ce lieu de transition, posé sur mon strapontin
Que je réfléchis sur moi même entre Versailles et Pantin
Des heures de métro poursuivit par les affiches publicitaires
Une vie en sous-sol, ma tête dans la lune
Pourtant ça pue ici la terre
Marques déposées, promo d'été, des plans parfaits pour s'endetter
Femmes nues étendues, bouts de seins pour l'œil à l'affût
Le Parisien rentre le slip tendu car vers son entrejambe le sang afflue
Le sang afflue
Le top c'est ces putain de jours de grève, trois mille sur le quai à cran
Petite armée prête à l'assaut pour l'prochain cachot roulant
Ce dernier arrive enfin, les vitres recouvertes de bave, le sol suant, les gens puant
Si je veux rentrer c'est en me ruant
Le point positif c'est que les gens ne sont pas remuant
Attention y a plus d'espace mais si, y'en a pour cent y'en a pour un
V'là les purs sang, v'là les bourrins
Imbrique toi comme tu peux merci les gars pour le tour de rein
Et merci la Ratp pour le tour de train
J'en vois un qui suffoque, l'autre qui pâlit et soliloque
Vivement la prochaine station pour prendre un peu d'O2
Mon voisin devait rentrer il a donc écrasé un vieux
Il faut l'évacuer pour éviter l'épidémie
Cela fera de la place pour les rescapés toujours en vie
De la place pour les damnés, les bénis
Pour ceux qui broient du noir ou qui recherchent une accalmie
Quel bonheur d'être assis sur les sièges du RER à moitié plein
A se laisser bercer par le son des rails et la voix de ces terriens
Le cœur léger, je fixe les constructions et les graffitis dans un état second
C'est dur à dire mais je prends mon pied dans ces doux wagons
Paris je t'aime, je t'aime